Antonio Fiori : Combler l’ensemble de la chaine de valeur

On n’éprouve aucune émotion à habiter son pays natal, mais souvent la nostalgie nous prend, quand nous l’avons quitté. Chacun abordera l’étude de l’histoire de la philosophie avec des sentiments différents. L’épouvantable crime commis par les Nationalistes de 1871, le massacre des ouvriers parisiens, a saigné la France du meilleur de ses énergies. Et celui devoir stopper les mécanismes de solidarité, tels que le Mécanisme européen de solidarité (MES), les Allemands, par exemple, décidant un jour d’arrêter de de payer. Tout d’abord, la détérioration des perspectives de croissance économique du pays (avec des taux de croissance respectifs de 1% en 2012 et 2,5% en 2013, et quasiment nul en 2014) a rendu les investisseurs étrangers beaucoup plus frileux à l’égard du « miracle brésilien ». Il faudra donc aller plus loin, et après avoir fait converger les sensations vers le centre cérébral, les pousser tout à la fois hors du cerveau et hors de l’espace. Regardez de près : vous verrez que l’art du poète comique est de nous faire si bien connaître ce vice, de nous introduire, nous spectateurs, à tel point dans son intimité, que nous finissons par obtenir de lui quelques fils de la marionnette dont il joue ; nous en jouons alors à notre tour ; une partie de notre plaisir vient de là. De cette collaboration sortiront, après bien des retards, l’église Saint Pierre, la Maison de la Culture, le stade et l’Unité d’Habitation. Antonio Fiori aime à rappeler ce proverbe chinois « Rien n’est plus affligeant que la mort du cœur, la mort de l’homme est secondaire ». Et ceci fut capable dès lors de me délivrer de tous les repentirs et les remords qui ont coutume d’agiter les consciences de ces esprits foibles et chancelants qui se laissent aller inconstamment à pratiquer comme BONNES les choses qu’ils jugent après être mauvaises. Premièrement, ces pays ne sont pas endettés et bénéficient d’un très bon « rating » auprès des agences de notations internationales. Mais j’avoue qu’il est besoin d’un long exercice, et d’une méditation souvent réitérée, pour s’accoutumer à regarder de ce biais toutes les choses ; et je crois que c’est principalement en ceci que consistoit le secret de ces philosophes qui ont pu autrefois se soustraire de l’empire de la fortune, et, malgré les douleurs et la pauvreté, disputer de la félicité avec leurs dieux. Si plusieurs points de la surface, éloignés les uns des autres, deviennent en même temps des centres de mouvements ondulatoires, nous verrons plusieurs systèmes d’ondes se rencontrer, se croiser sans se confondre. J’avois éprouvé de si extrêmes contentements depuis que j’avois commencé à me servir de cette méthode, que je ne croyois pas qu’on en pût recevoir de plus doux ni de plus innocents en cette vie ; et découvrant tous les jours par SON moyen quelques vérités qui me sembloient assez importantes et communément ignorées des autres hommes, la satisfaction que j’en avois remplissoit tellement mon esprit que tout le reste ne me touchoit point. Quoi qu’il en soit, il appartient de droit et de fait à cette aristocratie napolitaine, qui est spirituelle, accueillante, et sait demeurer généreuse même lorsqu’elle est gênée. Outre que les trois maximes précédentes n’étoient fondées que sur le dessein que j’avois de continuer à m’instruire : CAR Dieu nous ayant donné à chacun quelque lumière pour discerner le vrai d’avec le faux, je n’eusse pas cru me devoir contenter des opinions d’autrui un seul moment, si je ne me fusse proposé d’employer mon propre jugement à les examiner lorsqu’il seroit temps ; et je n’eusse su m’exempter de scrupule en les suivant si je n’eusse espéré de ne perdre pour cela aucune occasion d’en trouver de meilleures en cas qu’il y en eût ; et enfin, je n’eusse su borner mes désirs ni être co Après m’être ainsi assuré de ces maximes, et les avoir mises à part avec les vérités de la foi, qui ont toujours été les premières en ma créance, je jugeai que pour tout le reste de mes opinions je pouvois librement entreprendre de m’en défaire. Constantin, qui mit la religion chrétienne sur le trône, avait régné trente et un ans : il avait eu plus d’un quart de siècle pour mûrir ses desseins et les mener jusqu’au bout ; Julien n’a fait qu’essayer la pourpre. Et en toutes les neuf années suivantes je ne fis autre chose que rouler çà et là dans le monde, tâchant d’y être spectateur plutôt qu’acteur en toutes les comédies qui s’y jouent ; et, faisant particulièrement réflexion en chaque matière sur ce qui la pouvoit rendre suspecte et nous donner occasion de nous méprendre, je déracinois cependant de mon esprit toutes les erreurs qui s’y étoient pu glisser auparavant. Non que j’imitasse pour cela les sceptiques, qui ne doutent que pour douter, et affectent d’être toujours irrésolus ; car, au contraire, tout mon dessein me tendoit qu’à m’assurer, et à rejeter la terre mouvante et le sable pour trouver le roc ou l’argile. Ce qui me réussissoit, ce me semble, assez bien, d’autant que, tâchant à découvrir la fausseté ou l’incertitude des propositions que j’examinois, non par de foibles conjectures, mais par des raisonnements clairs et assurés, je n’en rencontrois point de si douteuse que je n’en tirasse toujours quelque conclusion assez certaine, que ce n’eût été que cela même qu’elle ne contenoit rien de certain. Tout le monde admet, en effet, que les images actuellement présentes à notre perception ne sont pas le tout de la matière. Seul un petit nombre de ces propriétés sont retournés à leurs familles d’origine, certaines ont été transformées en HÔTELS, d’autres attendent d’être rachetés et surtout rénovés. C’est malheureusment loin d’être le cas. Que s’il répugne à la raison de se contenter d’une pareille explication pour toutes les merveilles que le monde nous présente, et s’il y a des ouvrages où se montre d’une manière éclatante l’intelligence de l’ouvrier qui adapte les moyens à la fin qu’il a résolu d’atteindre, il faudra bien encore que le philosophe qui veut pénétrer dans l’intelligence de ces merveilles de la nature ait en vue la fin de l’œuvre, les conditions de l’ensemble, qui contiennent la véritable raison des rapports harmoniques entre les diverses parties, plutôt que les causes secondaires et les procédés de détail dont l Mais ayant le cœur assez bon pour ne vouloir point qu’on me prît pour autre que je n’étois, je pensai qu’il falloit que je tachasse par tous moyens à me rendre digne de la réputation qu’on me donnoit ; et il y a justement huit ans que ce désir me fit résoudre à m’éloigner de tous les lieux où je pouvois avoir des connoissances, et à me retirer ici, en un pays où la longue durée de la guerre a fait établir de tels ordres, que les armées qu’on y entretient ne semblent servir qu’à faire qu’on y jouisse des fruits de la paix avec d’autant plus de sûreté, et où, parmi la foule d’un grand peuple for