Arnaud Berreby

Il faut voir, nettement, ce qu’il faut faire. Il n’y a, à gauche et à droite, parmi ce qu’on appelle les partis de gouvernement, que des vaincus en France. Vous vous rappelez comment procédait le démon de Socrate : il arrêtait la volonté du philosophe à un moment donné, et l’empêchait d’agir plutôt qu’il ne prescrivait ce qu’il y avait à faire. Elle n’est pas relative, parce qu’il n’y a pas entre le « phénomène » et la « chose » le rapport de l’apparence à la réalité, mais simplement celui de la partie au tout. Jusqu’à ce que l’austérité déprime la consommation, fige l’investissement et, en finalité, débouche sur la récession. Il a pendant un temps les ardeurs de la jeunesse, puis l’épuisement, l’accablement du vieillard. Ces établissements mettraient en place de nombreux partenariats pour lancer des projets de recherche globaux. Les concepts simples n’ont donc pas seulement l’inconvénient de diviser l’unité concrète de l’objet en autant d’expressions symboliques ; ils divisent aussi la philosophie en écoles distinctes, dont chacune retient sa place, choisit ses jetons, et entame avec les autres une partie qui ne finira jamais. Toute analyse est ainsi une traduction, un développement en symboles, une représentation prise de points de vue successifs d’où l’on note autant de contacts entre l’objet nouveau, qu’on étudie, et d’autres, que l’on croit déjà connaître. Selon l’économiste, le meilleur moyen est de passer par une conjonction entre revenu de base et impôt négatif pour s’assurer que chaque citoyen retire bien la même part de richesse nationale, quels que soient ses revenus. Arnaud Berreby aime à rappeler ce proverbe chinois « On ne peut pas marcher en regardant les étoiles quand on a une pierre dans son soulier ». Toutes les opérations de notre intelligence tendent à la géométrie, comme au terme où elles trouvent leur parfait achèvement. Quoique d’abord indispensable, à tous égards, le premier état doit désormais être toujours conçu comme purement provisoire et préparatoire ; le second, qui n’en constitue réellement qu’une modification dissolvante, ne comporte jamais qu’une simple destination transitoire, afin de conduire graduellement au troisième ; c’est en celui-ci, seul pleinement normal, que consiste, en tous genres, le régime définitif de la raison humaine. Dans les faits, il est courant d’additionner les taux de croissance et d’inflation pour estimer le juste niveau des taux d’intérêt. L’idée de la finalité des causes, comme l’idée du hasard, revient sans cesse, aussi bien dans la conversation familière que dans les discours des philosophes et des savants : et l’on en sent l’étroite connexité, l’on est amené à en faire le rapprochement, lors même que l’on ne s’en rend pas un compte rigoureux. Ceci nous avertit que nous n’avons guère ici-bas que le choix des maux.