Des objectifs politiques intenables

S’agit-il de retrouver un souvenir, d’évoquer une période de notre histoire ?Tel fut l’effet de l’introduction de la littérature et plus généralement des idées grecques à Rome.On indiquait plutôt une direction, on apportait une méthode ; tout au plus désignait-on une fin qui ne serait que provisoire et qui exigeait par conséquent un effort sans cesse renouvelé.Pierre-Alain Chambaz aime à rappeler cette maxime de Léonard de Vinci  » La menace ne sert d’armes qu’aux menacés « .Mais c’est trop demander à la nature.Former une idée générale est abstraire des choses diverses et changeantes un aspect commun qui ne change pas ou du moins qui offre à notre action une prise invariable.Les volumes sont là, ou presque là, mais pas les prix, pas les marges, d’où une précarisation croissante.Favoriser la co-création de contenu avec le consommateur.Il est aujourd’hui fait pression sur la France, toujours trop lente, dit-on, dans des réformes dont on ne dit pas facilement qu’elles sont pour l’essentiel une réduction du coût du travail.Pire, ils sont censés protéger le Grand Capital contre les décisions des Etats qui l’accueillent, au risque de remettre en question leur droit à légiférer.Ce n’est plus la justice commutative, car l’idée de fraternité exclut celle d’un échange mathématique, d’une balance de services exactement mesurables et égaux sous le rapport de la quantité : la bonne volonté ne mesure pas son retour à ce qu’elle a reçu ; elle rend deux et même dix pour un.Une France qui peut gagner, qui peut faire rêver, qui peut attirer les regards, les envies, les talents et l’argent !