Faut-il imaginer le journal télévisé s’ouvrant chaque soir sur le drame de dix familles endeuillées, de cent autres bouleversées par un handicap définitif ? La parenté entre les deux tendances devient pleinement visible au XVIIIe siècle. Par ailleurs, un grand nombre de banques détient encore des prêts toxiques, notamment octroyés aux ménages pour des emprunts immobiliers et aux collectivités locales, qui limitent davantage leur appétit pour le risque. Mais je m’aperçois que j’anticipe. Revenir au niveau antérieur ne serait pas neutre du point de vue conjoncturel, puisque cela signifierait une dépense de 200 milliards d’euros supplémentaires. Notre contradicteur composite plus piscines, a convaincu et remporté haut la main une victoire pour ce projet, nous ne pouvons que nous incliner. Elle peut aller beaucoup plus loin, elle va tout au moins jusque-là. Même, ne serait-ce pas le cas limite qui transparaîtrait à travers tous les autres[5] et qui les colorerait, selon leur plus ou moins grande transparence, d’une nuance plus ou moins accusée de nécessité géométrique ? Mais ne veut-on pas privilégier le placement en actions ? Si donc le privilège de la cohérence logique a désormais irrévocablement passé à l’esprit positif, ce qui ne peut guère être sérieusement contesté, il faut dès lors reconnaître aussi en lui l’unique principe effectif de cette grande communion intellectuelle qui devient la base nécessaire de toute véritable association humaine, quand elle est convenablement liée aux deux autres conditions fondamentales, une suffisante conformité de sentiments, et une certaine convergence d’intérêts. Le premier au moins reste parfaitement sincère envers lui-même, tandis que l’autre essaye de se leurrer. L’affaire TV5 nous montre bien que nous avons besoin d’un « cyber GIGN », davantage que d’un dispositif de flicage à grande échelle qui ne résoudra rien. Je passerai sous silence le musée, — les guides en parlent, — la bibliothèque, où je trouvai deux bibliothécaires prêtres, à tournure monacale, très savans, paraît-il, bibliophiles passionnés, le théâtre olympique, où l’on jouait Œdipe roi, à la fin du XVIe siècle, les rues même, si curieuses, pour parler d’une œuvre toute moderne : l’école industrielle de Vicence. Nous allons étudier les causes qui, d’après moi, ont depuis longtemps préparé ce changement complet dans les destinées d’un grand pays. Je voulais seulement indiquer ici pourquoi les fourgons de l’étranger, qui doivent encore une fois nous ramener un despote, se refusent à rouler ; et faire remarquer que les souverains en expectative, s’ils veulent être sacrés potentats, doivent se faire casser la petite fiole sur la tête par leurs confrères d’Angleterre ou d’Allemagne. Nous avons cette impression au sortir d’un beau drame. Pour eux, ce qui est indispensable, ce n’est pas la reprise du sol, c’est la conquête des pouvoirs publics. Mais je sais qu’il n’y a plus de Rasoir national, et qu’il en faut un ; et qu’il y en aura un. En effet, en 2011 et pour la première fois, la plus grande source de revenus extérieurs de l’Afrique a été… les envois d’argent des migrants africains eux-mêmes. Rappelons seulement que le progrès du système nerveux s’est effectué, tout à la fois, dans le sens d’une adaptation plus précise des mouvements et dans celui d’une plus grande latitude laissée à l’être vivant pour choisir entre eux. Cette lâcheté morale produit, naturellement, les résultats qu’on en peut attendre. J’observe seulement deux choses originales : des guirlandes de coloquintes aux devantures des boutiques, des régimes de tomates séchant le long des murs, les fritures en plein vent, l’odeur d’huile, les étalages de châles de ce rose vif que préfèrent les ragazze, tout un ensemble enfin transporté des quartiers bas jusqu’ici ; et les portes cochères de ces cités populaires. Peut-être permettra-t-il de sauver les apparences. C’est désormais possible grâce à la signature électronique. Son analyse, c’est que les choses vont mieux, il ne faut donc pas gâcher tous les efforts faits par un changement de politique. Cette inefficacité chronique est compréhensible : ces lois-mantras sont pour l’essentiel l’œuvre des mêmes auteurs que nos autres textes. Ces modifications de la sensibilité, modifications spéciales, distinctes, et en quelque sorte hétérogènes, sont ce qu’on nomme proprement des sensations ou des affections sensorielles.
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